ATLAS DE LA BIODIVERSITE COMMUNALE
Vous le savez, nous agissons pour protéger la biodiversité et les milieux naturels sur le Forez.
Plusieurs communes de notre territoire (26) se sont déjà investies dans la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité Communale, permettant ainsi d’obtenir un état des lieux précis des enjeux de biodiversité à l’échelle de ce territoire, de les cartographier. Nous menons ce projet en partenariat avec FNE Loire. Et sur la période 2021-2023, ce dispositif d’ABC va être étendu sur 8 nouvelles communes de Loire Forez.
Plus qu’un simple inventaire naturaliste, les données scientifiques récoltées tout au long de la démarche sont précieuses car elles permettent de faciliter l’appropriation des enjeux de biodiversité par les habitants des communes et les différents acteurs locaux. Elles seront aussi utiles puisqu’elles seront intégrées aux politiques publiques d’aménagement du territoire.
Je vous invite à découvrir et à partager sur vos réseau (et par tout autre moyen) une vidéo permettant d’expliquer au grand public ce qu’est un Atlas de la Biodiversité Communale. Voici le lien.
Une exposition photographique itinérante a également été conçue afin de valoriser les résultats de ce travail de cartographie de la biodiversité. Elle invite à s’émerveiller de ce monde sauvage proche de nous et pourtant méconnu… mais également à se mobiliser pour en préserver les richesses (vous pouvez vous rapprocher de Marie-Gabrielle Pfister).
Et en bonus : pour les enfants (et aussi les enseignants de nos écoles), voici une vidéo qui est plus spécifiquement tournée vers un public plus jeune pour faire connaitre l’ABC de la biodiversité Communale. Voici le lien.
26 communes concernées par l’Atlas de la biodiversité communale :
Apinac ; Cervières ; Chenereilles ; Estivareilles ; Gumières ; La Chamba ; La Chambonie ; La Chapelle-en-Lafaye ; La Côte-en-Couzan ; Luriecq ; Marols ; Merle-Leignec ; Montarcher ; Noirétable ; Périgneux ; Saint-Bonnet-le-Château ; Saint-Didier-sur-Rochefort ; Saint-Hilaire-Cusson-la-Valmitte ; Saint-Jean-la-Vêtre ; Saint-Jean-Soleymieux ; Saint-Priest-la-Vêtre ; Soleymieux ; La Tourette ; Usson-en-Forez ; La Valla-sur-Rochefort ; Vêtre-sur-Anzon.
LUTTE CONTRE L’AMBROISIE
Qu’est-ce que la biodiversité ?
La biodiversité est un concept apparu dans les années 1980. L’usage du mot biodiversité est relativement récent mais la biodiversité est, elle, très ancienne puisqu’elle est le résultat de la longue histoire de la terre et de l’évolution du monde vivant qui s’étale sur plusieurs milliards d’années.
La biodiversité est le tissu vivant de notre planète. Plus précisément, la biodiversité recouvre l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie. Nous autres humains appartenons à une espèce – Homo sapiens – qui constitue l’un des fils de ce tissu.
La notion même de biodiversité est complexe car elle comprend trois niveaux interdépendants :
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- La diversité des milieux de vie à toutes les échelles : des océans, prairies, forêts, etc, au contenu des cellules (pensons aux parasites qui peuvent y vivre) en passant par la mare au fond de son jardin ou encore les espaces végétalisés en ville… ;
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- La diversité des espèces (dont l’espèce humaine !) qui vivent dans ces milieux, qui interagissent entre elles (prédation, coopération, symbiose…) et qui interagissent avec leur milieu de vie ;
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- La diversité des individus au sein de chaque espèce (autrement dit, nous sommes tous différents !). Les scientifiques parlent de diversité génétique.
La biodiversité est menacée !
Environ 1,8 million d’espèces animales et végétales différentes ont été décrites à la surface de notre planète. Or, le travail de recensement de l’existant est loin d’être fini. Mais aurons-nous le temps de tout découvrir ? La communauté scientifique estime en effet que la moitié des espèces vivantes que nous connaissons pourrait disparaître d’ici un siècle, compte tenu du rythme actuel de leur disparition : 100 à 1000 fois supérieur au taux naturel d’extinction ! Cette érosion accélérée de la biodiversité n’est pas naturelle car quasi exclusivement liée aux activités humaines. Pourtant, préserver la biodiversité, c’est préserver ce qui nous apporte nourriture, santé, sources d’énergie…
Cinq causes majeures d’atteinte à la biodiversité sont aujourd’hui identifiées :
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- La fragmentation et la destruction des milieux naturels liées, en particulier, à l’urbanisation croissante et à l’expansion des terres agricoles ;
- La surexploitation d’espèces sauvages (surpêche, déforestation, braconnage…) ;
- L’introduction d’espèces exotiques envahissantes (ragondin, le vison d’Amérique…) ;
- Les pollutions (d’origine industrielle, agricole, …) ;
- Le changement climatique (qui a un effet direct ou indirect sur la biodiversité) : en modifiant les conditions de vie des espèces, le changement climatique les contraint à des migrations ou à adapter leurs modes de vie, ce que toutes les espèces ne sont pas capables de faire. On estime que le changement climatique pourrait entraîner la perte de 15 à 37 % des espèces vivantes d’ici 2050.”
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Source : developpement-durable.gouv.fr
Liens et informations utiles
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- Interdiction taille de haies
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L’Arrêté du 24-04-2015 relatif aux règles de bonnes conditions agricoles et environnementales (BCAE) interdit désormais de tailler les haies et les arbres du 1er avril au 31 juillet (période de reproduction et de nidification des oiseaux).
“Pourquoi compter ? Pour aider les scientifiques à comprendre quand et pourquoi les oiseaux visitent les jardins. Les migrateurs reviennent-ils plus tôt quand le printemps est précoce ? Les oiseaux granivores viennent-ils plus aux mangeoires dans les jardins proches des plaines agricoles où les graines sauvages manqueraient en hiver ? Comment les aménagements urbains agissent sur la capacité des oiseaux à vivre en ville ? Autant de questions qui auront des réponses grâce à vos contributions ! “
Source : www.oiseauxdesjardins.fr
La déclaration de ruches quelle qu’en soit l’objectif et la taille est une obligation, la déclaration annuelle doit se faire entre le 1er septembre et le 31 décembre et dès le départ quand il s’agit d’une nouvelle colonie. Les apiculteurs, associations, professionnels ou particuliers sont tous soumis à cette déclaration
La déclaration peut se faire par internet : Déclaration de détention et d’emplacement de ruches – Cerfa 13995*04
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- La diversité des individus au sein de chaque espèce (autrement dit, nous sommes tous différents !). Les scientifiques parlent de diversité génétique.
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